Les différences culturelles : à prendre avec des pincettes

Photo Les différences culturelles : à prendre avec des pincettes

Les différences culturelles ne sont pas à prendre à la légère dans la vie professionnelle. Cet article vous en fait la démonstration.
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« Non mais ce n’est pas ce que je voulais dire » … « Il a mal interprété mes propos »… « Elle ne me parle plus » … « Je n’arrive plus à les joindre alors que l’entretien s’était bien passé. Enfin, je crois » …

Est-ce que vous vous reconnaissez dans ces exemples ? Nous, oui !! Des malentendus, maladresses, nous en créons tous les jours ! Imaginez maintenant que ce soit entre des personnes de culture différente. Le risque d’incompréhension est décuplé. Si vous êtes dans une entreprise multiculturelle ou si vos partenaires (clients ou fournisseurs) sont étrangers, vous aurez tôt ou tard à faire face à ce qu’on appelle l’Interculturel avec un grand I.

Le geste de la tête signifiant un oui pour vous n’a peut-être pas la même signification pour l’autre. Le langage corporel est un élément important à comprendre pour éviter les quiproquos. Mais ce n’est pas le seul thème de différences culturelles.

Bon nombre d’entreprises l’ont expérimenté plus ou moins dans la douleur. En effet, IBM, multinationale américaine, avait au début des années 70, identifié ce problème pénalisant dans le fonctionnement de ses filiales. Le groupe avait missionné le sociologue Geert Hofstede pour mieux décrypter ces différences et les interpréter. Le modèle Hofstede est né et n’a cessé d’évoluer jusqu’en 2010 (une petite pensée pour lui qui nous a quitté en février de cette année).

Il permet de comprendre les autres cultures à travers 6 dimensions :

- Indice de distance hiérarchique : cet indice indique le degré d’inégalité entre employés et employeurs par exemple. Il montre à quel degré le membre le moins puissant de l’entreprise accepte l’inégalité avec son directeur.

- Contrôle d’incertitude : cette dimension montre la différence entre un pays où la culture est de tout contrôler et d’autres pays qui laissent venir les choses comme elles viennent. On peut parler de l’adaptabilité à prendre des risques ou non.

- Individualisme ou collectivisme : il s’agit de la différence entre un pays qui aime travailler à plusieurs ou des pays plus centrés sur le travail individuel. Cette dimension peut montrer si dans un pays les salariés sont autant disposés à exprimer leurs idées que leurs supérieurs hiérarchiques.

- Indice de masculinité/féminité : Si cet indice a un score élevé cela signifie que dans ce pays le rôle de la femme n’est pas interchangeable avec le rôle de l’homme. Cet indice est souvent mal interprété car la masculinité fait appel au factuel alors que la féminité est plutôt orientée vers l’émotionnel. Il va bien au-delà de ça mais les préjugés et l’actualité sociale ont tendance à le détourner de ses intentions premières.

- Orientation long terme ou court terme : cette dimension montre la capacité du pays à se projeter sur des projets de court terme ou long terme. On parle de perspective temporelle.

- Plaisir ou modération : cette partie correspond à la liberté de la société de choisir si la satisfaction peut être liée au plaisir et bonheur. Cela signifie si le pays a tendance à tolérer quelque chose facilement ou non.

Comprendre l’importance des différences culturelles entre vos salariés mais aussi avec vos collaborateurs étrangers, prendre le temps de chercher les différences culturelles vous aidera beaucoup dans votre développement commercial et managérial.

Cela fait partie intégrante de notre diagnostic Chrome® pour déterminer votre capacité d’internationalisation.

Nous l’avons inclus également dans quelques unes de nos formations, tant cet aspect est important et transversal.

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Auteur : Justine Pattyn

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