Pilotage d'entreprise : continuer à se développer à l'international ou pas...
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On juge un dirigeant au pilotage de son entreprise. En temps de crise, le capitaine reste toujours aux commandes et doit faire face aux éléments extérieurs. Garder son cap, se détourner, avancer ou stopper net, le choix est difficile à faire. Il en va de l'avenir de son entreprise et de ses parties prenantes.
La crise Covid a forcé bon nombre d’entreprises à arrêter net leur activité et leurs projets en l’espace de 48h. Le premier mois de confinement a été pour les entrepreneurs l’occasion de repenser le pilotage de leur entreprise. Pour les secteurs les plus impactés, comme l'événementiel, la culture, le commerce de détail, il a fallu développer en un temps record de fortes capacités de résilience.
Pour autant, un taux élevé d’entreprises a arrêté ses projets de développement pour se concentrer sur l’instant présent. Au sein de notre clientèle, nous avons assisté à l’arrêt brutal de projets d’expansion à l’international, alors à l’état d’étude. Et pourtant, toutes les périodes de crise ont été à l’origine d’innovations de service, technologiques, de revirement radical de stratégie. Ce n’est pas le confinement qu’il faut craindre mais l’effet retard qu’il aura sur les prochains semestres. Voici nos 6 conseils avisés aux dirigeants sur leur pilotage international de l'entreprise en temps de crise. Comme le Dr Jekyll, nous les avons testés sur nous-mêmes avant de vous les livrer.
1) Se concentrer sur la partie pleine du verre qui se vide. Si votre entreprise a réalisé des bénéfices depuis sa création, c’est qu’elle satisfait un besoin. Ce n’est parce que la planète a connu un ralentissement sans précédent que la consommation va s’arrêter du jour au lendemain. Il faut se demander quel est le petit plus de son offre qui fait de vous quelqu’un d’unique.
2) Aller chercher dans les coins. Qu’est-ce que je peux ajouter à cette particularité qui me permet de proposer une prestation de service nouvelle, plus adaptée à ce marché en mouvement ?
3) Soigner sa trésorerie, trouver des financements. C’est le matelas de sécurité. En ce moment la BPI, associée à votre région vous propose des solutions de financement (selon certaines conditions) qui peuvent l’alléger ou la gonfler.
Attention toutefois à vous renseigner auprès les sites officiels se terminant par gouv.fr.
Deuxième remarque : ce sont souvent des avances en trésorerie ayant vocation à être remboursées. Utilisez-les à bon escient.
4) Formez-vous et vos équipes. La création d’un produit ou un service nouveau passe par la montée en compétence de vos équipes et de vous-même. Investissez dans l’humain, aidez-le à passer le cap en le formant.
5) Investissez dans de nouveaux outils, plus performants, plus novateurs. Repensez votre transition numérique, climatique, fonctionnelle, organisationnelle. Moins de déplacements, plus de visioconférences, supprimez les tâches doublon, organisez le télétravail parmi les salariés volontaires. Travaillez avec des outils de gestion de projets en ligne pour mobiliser vos équipes sans les abrutir de réunions qui ne les font pas avancer… les projets.
6) Repensez vos KPI (Key Performance Indicators). Intégrez-les aux points d’action précédents. Ils seront garants de la bonne tenue de votre pilotage. Comme il faut apprendre de ses erreurs, tirer les leçons d’une crise permet de faire des changements de cap à 180°. Pour cela, un seul mot d’ordre : In-ves-tir.
Si vous avez besoin de faire le point sur le pilotage de votre entreprise, de vous aider à franchir un obstacle, qu’il soit humain, stratégique, commercial, financier, contactez-nous.
Un plan d’action pour vous guider et un bilan ponctuel pour vérifier les évolutions, c’est ce que nous vous proposons pour l’avoir réalisé auprès de nombreuses TPE depuis notre création.
Auteur : Florence Blanchier